Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Survie Nature Base Autonome Pays dAuge
Survie Nature Base Autonome Pays dAuge
Derniers commentaires
30 avril 2012

Mon plan de survie - Point de départ

Mon plan de survie

 

Préambule

Lorsque le monde va à la dérive parce qu'il est en fin de cycle, parce que sa logique ne se justifie plus, parce que les valeurs ne font plus sens, il importe de se préparer. Le changement, il ne faut pas l'attendre des gouvernements ou de la mondialisation. A un problème aujourd'hui planétaire la solution est locale.

 

N'attendez pas des lendemains qui chantent pour changer ! Soyez le changement que vous vouloir voir de vos propres yeux dans ce monde !

Votre vérité n'arrivera pas par la télé. Elle partira toujours de vous.

 

Même si vous ne pouvez réaliser maintenant la vie que vous aimeriez vivre, vous pouvez déjà changer quelque chose. Démarrez sur des choses simples, à portés de vous. Ce sera là votre socle, votre point d'appui, votre point de départ. Il n'existe pas deux situations identiques. Chacun doit suivre son propre exemple et converger ensuite vers autrui, pour partager et grandir ensemble dans le partage.

Existet-il seulement une situation idéale ? Tout avoir sans se battre contre soi-même pour tracer son propre chemin est-il enviable ? A la limite, peu importe ! Ce qui compte, c'est ce que vous êtes, ce que vous êtes prêt à entreprendre pour ne plus vous résigner.

Demain, une crise en remplacera une autre, peut être plus grave encore. Bien des crises ne concernent que l'humain. Un pied de tomate n'a que faire des cours de bourse ou de la dette d'un pays ! Il pousse tout seul, pour peu qu'il ne soit pas avalé par les pollutions majeures.

Que faut-il faire pour changer de vie, pour changer sa vie ?

Il suffit de commencer par un bout, aussi mince et ténu soit-il. C'est d'ailleurs ce que je tente de faire moi-même. C'est ce que je m'apprête à partager avec vous et ce qui justifie cet article.

 

Je suis en location et ne suis pas propriétaire. J'habite au bord d'une route à forte circulation. Mauvais point pour moi.

 

LE JARDIN

J'ai un jardin qui doit bien faire 200 mètres carrés. Petit mais déjà un bout de terre pour commencer à jardiner. Bon point pour moi. Au commencement, il était une pelouse toute belle. Aujourd'hui, c'est en partie un terrain avec un foutoir dedans ... Récupérateur d'eau dans une cuve plastique, compost au bout du jardin, des plantes un peu partout, en terre ou en bac, une parcelle d'herbacées et de vivaces jamais passée à la tondeuse pour perserver un petit bout de biodiversité, de "mauvaises herbes" et d'insectes et autres petites bestioles.

J'ai commencé par labourrer la terre à la bêche après avoir enlevé pelouse et silex de toutes tailles et en sur-nombre. J'ai mis des plantes vivaces médicinales (parce que je suis féru d'herboristerie) l'année dernière et essayé quelques légumes pour une première fois (radis, salades, courgettes, aubergines, poivron, tomates fèves, coqueret du pérou). Les aubergines et les poivrons n'ont pas donné grand chose. Je rectifie cette année et agrandi encore la partie cultivable.

L'engagement au jardin, commence avec la première graine !

Alors je m'engage. Je n'achète que des graines paysannes et variétés anciennes. Je refuse les graines hydride F1 (les chimères dénoncées par l'association Kokopelli). Je laisse monter en graine certains plants pour la récolte .... Certains trouvent bizarre que mes laitues deviennent des plantes hautes ... Bientôt, avec la marchandisation du monde, la récolte des graines avec l'idée toute naturelle de semer deviendra interdite. L'agriculture à suppléée la paysannerie, le gratuit a été brisé au nom du profit. Voilà comment avec un jardin il est possible de s'engager ! L'étape suivante, c'est la permaculture !

L'agriculture aujourd'hui, c'est l'uniformisation et la mono-culture. Tout ce qui dépasse doit être enlevé. C'est pareil dans les relations sociales. Pourtant, la diversité, la biodiversité est gage de réussite et de bien être. La permaculture vise au bien être de la terre et des hommes. Faire son purin et son compost, voilà des pratiques dangereuses !

Je ne suis pas permaculteur, mais j'ai envie d'apprendre et de pratiquer. Je n'ai pas de ferme ou même de terre ou de forêt. C'est vrai ! Mais j'ai un tout petit bout de terre avec des ver de terre qui s'y plaisent. C'est toujours pas idéal lorsque l'on est locataire et qu'un loyer est à payer. NIVEAU 0.

 

LE SURVIVALISME DES MAINTENANT

Plusieurs crises convergent avec la fin du pétrole bon marché : crises écologique, démographique, financière, démografique, crise de sens. Comme un entonnoir, les libertés indivudelles se ressèrent et la possibilité d'échapper demain à une crise fondamentale et globale aussi ... Que se passera-t-il lorsque les étales des grandes surfaces (Les temples de l'actuelle religion) seront vide ? Ou lorsqu'un effondrement économique majeur se produira ?

Se préparer dès maintenant, est possible. Sans tomber dans un pessismisme terrible (quoi que les alertes rouges soient de plus en plus nombreuses et criantes), il s'agit d'être prêt. Que ferez-vous ? Nous sommes en immersion dans un système de plus en inter-dépendant et plus fragile.

J'ai des provisions alimentaire à la maison pour plusieurs mois. J'ai aussi approximativement 150 litres d'eau en bouteille de 5 litres. Mais pas de rivière a proximité de la maison. Mauvais point. Si demain matin, il se passe n'importe quoi, j'ai de quoi faire face sans devoir courir dans les surfaces alimentaires ... la panique au ventre. Ce que j'ai ? Des conserves, des féculents, des céréales, du sucre et du sel, de l'huile, de la sauce tomate, des fruits secs, etc ... Mais aussi tout un nécessaire pour la santé ou l'hygiène. Mais pas seulement cela. J'ai aussi des paquets de graines de variétés de légumes anciens, le nécessaire pour faire du feu, pour m'abriter en cas d'évacuation, etc ...

Je m'équipe un peu plus chaque semaine. Des briquets, pierre à feu, sac de congélation, radio solaire et à manivelle, couteau de survie, bache, jéricane pliant, cuvette pliable et étanche, sous-vêtements, etc ...

Concrètement, voici comment je m'organise :

1 - Je possède un sac d'évacuation avec tout le nécessaire pour une survie en nature pour plusieurs jours, sans avoir besoin d'autres chose. Un autre sac à dos pour les vêtements indispensables. NIVEAU 1

2 - Une caisse plastique de 80 litres à roulettes avec plusieurs kits à l'intérieur sur des thèmes divers : santé, hygiène, outils, cuisine, graines, feu, etc ... NIVEAU 2

3 - D'autres caisses avec les provisions alimentaires à l'intérieur, transportables en voiture à n'importe quel moment.  J'organise encore une autre caisse pour l'hygiène et la santé. Un bidon de gaz oil est plein si besoin était de carburant. NIVEAU 3.

4 - Je peux me retrancher dans une maison de campagne perdue dans un tout petit village du Pays d'Auge. Il s'agit d'une maison d'un ami que je connais bien. Je n'ai pas encore mis de caisses chez lui, mais je devrais le faire dès que possible, afin d'avoir une autre adresse de repli. C'est que, mon stock , je le constitue petit à petit, en fonction de mes moyens financiers.NIVEAU 4.

5 - J'ai découvert une grotte dans une forêt. A côté, il y a de l'eau et du bois. Cette forêt appartient à quelqu'un mais elle reste ouverte au passant. On peut y vivre sans difficulté, et même y transposer des vivres ou de l'eau. Robinson crusoé ... C'est le dernier niveau. NIVEAU 5

Comme vous pouvez le constater, mon plan de survie comprend 6 niveaux (du domicile organisé jusqu'à son évacuation et le repli). Ces niveaux toujours sont en cours d'organisation. J'aimerai bien acheter la parcelle de terre sur laquelle se trouve cette grotte découverte au hasard d'une ballade dans les fourrés et autres ronces. Mais son propriétaire est un terrien qui ne lâche rien.

Du niveau 0 au niveau 5, il y a une distance de 30 km. Cette distance peut être couverte à pieds avec le sac d'évacuation, ou en voiture avec les caisses dans le coffre (une remorque, j'en ai pas). D'où l'importance de prévoir un point intermédiaire de repli avec des caisses de survie déjà présentes sur place. C'est mon niveau 4.

 

ET APRES ?

La survie durable et autonome n'est vraiment possible que dans le cadre d'un réseau préparé. Faire tout tout seul n'est peut être pas la solution. C'est un point de départ pour moi. Rappelez-vous le préambule du présent article. Je commence par où cela est possible, ici et maintenant ! Ce que je fais.

Important : le survivalisme ne doit pas viser la survie au cas où irait mal demain. Entrer concrètement dans une telle démarche, n'oblige pas seulement à la réflexion et au bon choix des outils sans se laisser prendre par les pièges du marketing. C'EST COMMENCER A VIVRE AUTREMENT, A COMMENCER L'ALTERNATIVE AVANT QUE TOUT UN CHACUN Y SOIT OBLIGE PAR LA FORCE DES CHOSES.

Toucher du doigt la permaculture, réaliser des réserves et prévoir un plan d'évacaution, convergent vers la réalisation d'une BAD, d'une Base Autonome Durable.

L'étape suivante, est l'élaboration d'un réseau humain afin de faire vivre sa BAD. Le contact avec autrui introduit les relations sociales et humaines, l'enrichissement, mutuel, le partage du vision du monde, le soutien et la complémentarité. Ce blog est un outil pour moi qui vise justement à développer mes relations avec l'extérieur.

Le but n'est pas tant de vivre nu dans la forêt, à l'abri des éléments dans une grotte. La finalité est, au contraire, de développer un vivre ensemble qui fait sens, dès maintenant, sans attendre des Etats qu'ils trouvent pour nous la meilleure solution. La solution au désordre mondial sont les solutions locales, situées dans l'espace et le temps.

Je suis pour un monde sans barbelés, pour un monde de la conscience, dans le respect du vivant, de tout le vivant. Ce n'est pas demain qui compte, mais bien ce que je fais aujourd'hui, maintenant, à partir de l'endroit où je suis et à partir de ma situation. Les freins ? Ils sont nombreux ! J'ai ma foi, mon courage et mon envie.

 

 

 

 

 

Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
Survie Nature Base Autonome Pays dAuge
  • Les solutions au désordre mondial sont locales ! Vivre en Pays d'Auge après 2012, développer sa Base Autonome Durable, se relier à la nature, s'investir dans la jardinage, se rencontrer autour de Lisieux. Objectif : inventer notre liberté.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
Publicité